Mari d’enfer (Un) T.01
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DESCRIPTION
La romance d'une réincarnée contrainte d'épouser Healstead le monstrueux, qui, une fois sur place, découvrira que les rumeurs vont plus vite que la vérité.
Les aventures de Laëtitia, jeune femme au passé obscur dont la beauté n’a d’égale que la laideur de son mari, le seigneur Halstead, surnommé le Monstre, un homme dissimulé derrière un masque et redouté pour sa cruauté.
Pourquoi on l’aime ?
- Le focus du 1er tome sur les capacités de l’héroine
- L’apparence charismatique et mystérieuse du mari : grand manteau nordique, masque de démon et complètement en noir
Tome
1
Book Status
ISBN:
9782808506717
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harvey.valerie2 –
Ça prend plusieurs pages pour entrer dans cette histoire à cause de certains déséquilibres, mais j’ai finalement bien accroché à cette héroïne quand j’ai compris l’orientation principale de ce webtoon. Après quelques touches de romance et d’affrontements avec les diables, en fait, Un mari d’enfer est un récit critique de l’économie menée par un capitalisme toxique… Et c’est habilement mené! Tellement qu’on pourrait faire lire cette histoire aux étudiants qui commencent à étudier l’économie!
L’héroïne Laëtitia est originaire de la Corée du Sud et elle se réincarne dans un autre monde où il y a une opposition entre humains et diables. Or elle se souvient de sa vie antérieure, et donc de la Corée, et de la pression pour l’enrichissement, l’investissement, la productivité. Dans les tomes 2 et 3, elle se sert activement de ces compétences pour monter des scénarios boursiers dignes des meilleurs financiers de Wall Street, allant jusqu’à créer une monnaie de type “BitCoin” pour arriver à ses fins contre les diables ensorcelés par le profit (sentez-vous la critique)?
Deux petits bémols:
1. le premier tome va aller dans plusieurs directions entre une héroïne de romance et d’aventure, et un héros au lourd secret qui disparaît pendant tout le tome 1…
2. si la partie économique exige une certaine connaissance des marchés boursiers, de l’offre et la demande (donc des adolescents assez âgés), le niveau romance est tellement basique… Il y a une telle pudeur que ça évoque davantage les premiers émois d’enfants de 8 ans. Laëtitia et Erden sont mariés et pourtant, au tome 3, ils n’ont toujours pas réalisés pourquoi ils rougissent quand ils sont près l’un de l’autre… Cet aspect m’a légèrement énervée, car c’est un décalage par rapport au niveau de lecture général.
Un excellent point pour finir: la variation entre les dessins comiques où les personnages ont de gros yeux émus (le dragon devient trop mignon!!!) et les illustrations du mari qui sortent de l’imagination de l’héroïne sur fond Alfons Mucha ou icône biblique, c’est savoureux (et très beau!)
Bref, une héroïne qui utilise les excès de notre économie pour flouer les diables de son nouveau monde, c’est très fort!