Pineapple army T.01
Disponible
33,95$
DESCRIPTION
La toute première série de Maître Naoki Urasawa, originellement publiée dans les années 80, une oeuvre épisodique sur les missions d'un ancien mercenaire
Ancien mercenaire du Vietnam, Jed Goshi enseigne des techniques d’auto-défense aux civils. Il refuse de prendre part aux combats jusqu’au jour où il est confronté à une organisation terroriste parfaitement entraînée.
Pourquoi on l’aime ?
- Les fans d’Urasawa découvriront avec délectation les prémices du travail du Maître, qui ont fait son succès par la suite
- Les influences se font plus nettement sentir chez ce ‘’jeune’’ mangaka : Katsuhiro Otomo, Takao Saito… avec un style années 80 fortement marqué
- Une édition format perfect inédite en français et terminée en 8 tomes
Tome
1
Book Status
ISBN:
9782505119258
Informations supplémentaires
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Expertise reconnue
Plus de 10 ans d’expérience dans les mangas.
harvey.valerie2 –
J’ai été surprise par la forme épisodique des chapitres. Il peut arriver qu’on forme une histoire un peu plus longue avec deux ou trois chapitres, mais on peut vraiment boucler une courte aventure au cours des 21 chapitres qui s’enchaînent dans cet épais ouvrage. En plus, on a inclus souvent un flash-back qui permet d’en apprendre un peu plus sur Goshi à chaque fois. C’est vraiment bien maîtrisé.
Voici comment on place le contexte dans l’un des premiers épisodes: “À la fin de la guerre du Vietnam, 170 000 US Marines sont rentrés aux États-Unis. 40 000 étaient originaires de New York. Malheureusement, un certain nombre d’entre eux, pour diverses raisons, n’ont toujours pas réussi à tourner la page de la guerre, et ils représentent un grave problème dans la société.” (p. 58)
On suit Jed Goshi, ancien soldat, qui cherche lui aussi un sens à sa nouvelle vie dans un monde relativement “en paix”. Il est retraité, mais accepte des contrats d’instructeurs pour apprendre aux individus à se défendre. Il peut refuser s’il juge que la personne qui l’engage le fait pour des raisons qui s’éloignent trop de ses valeurs. On le voit donc sortir les armes et l’entraînement spartiate pour former des enfants, adolescents, femmes, prostituées, vieux militaires, c’est très variable.
Ça peut être amusant de voir cela, mais il y a toujours un petit quelque chose près du désespoir qui nous rappelle les cicatrices que portent Goshi: un journaliste, un ancien capitaine, des connaissances sur le terrain. Et les morts sont possibles, elles surviennent un peu partout, comme dans les vrais conflits. On se déplace dans le monde avec Goshi: New York bien sûr, Honduras, Angleterre, France… Sans compter tous les flash-backs qui amènent encore ailleurs.
Goshi m’a fait penser un peu à un mélange de Modesty Blaise avec cette posture de “retraité qui ne veut pas s’impliquer plus que ça” et ces contacts autour du monde; mais aussi un peu de Jack Bauer (24h) parce qu’il en fait toujours plus qu’il l’avait prévu, non sans en souffrir. “J’ignore ce qu’il est advenu du capitaine Feldman. Il est probable que je n’en entende plus jamais parler. C’est toujours ainsi que se termine la vie d’un soldat mercenaire.” (p. 521)
Sous des couverts de divertissement, il y a une grande solitude, en plus d’une réflexion sur la guerre et les blessures qu’elle laisse.