Yawara T.01
Urasawa;
En rupture d'inventaire
26,95$
DESCRIPTION
Le premier manga de Naoki Urasawa enfin traduit en français !
On l’espérait depuis des années, c’est maintenant chose faite : Kana nous gratifie de la première série du Maître, celle qui l’a véritablement lancé sur la scène manga en 1987.
Yawara est avant tout une jeune fille comme les autres : elle aime passer du temps à se faire belle et elle veut connaître l’amour. Comme les autres ? Pas tout à fait, car son grand-père Jigôrô en a décidé autrement : depuis son plus jeune âge, il l’entraîne à devenir une championne de judo, avec pour objectif le Prix d’Honneur de la Nation, récompense qu’il n’a jamais pu décrocher lui-même.
Mais, malgré le talent particulier, le don inné pour ce sport que Yawara porte en elle, elle veut vivre sa vie et faire ses propres choix.
Il est fabuleux de retrouver dans cette œuvre de jeunesse toute l’essence des productions qui ont suivi. On comprendra mieux les quolibets inacceptables qu’Urasawa fait subir à Umino dans Happy, la figure du vieux sage-fou récurrente dans nombre de ses œuvres, l’importance du personnage de l’enfant dans 20th century boys...
Bref ce manga est à la fois un régal et une mine d’or d’informations.
Informations supplémentaires
Yawara !
L'oeuvre incontournable d'un narrateur hors pair
L'auteur de Monster, Pluto et Asadora ! vous entraîne dans le quotidien ordinaire d'une judoka extraordinaire !
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harvey.valerie2 –
J’ai bien du mal à faire une évaluation de ce manga. D’abord, pour l’apprécier, il faut aimer les dessins et les travers de cette époque. Ça ressemble au style de DragonBall et de Ranma 1/2, c’est parfois très simplifié, mais les combats sont généralement mieux dessinés, les sous-vêtements aussi… Et cela fait aussi partie de ce que je nomme “les travers de l’époque”: pratiquement tous les chapitres montrent une petite culotte, un soutien-gorge, ou Yawara dans son bain. On parle d’une fille qui fait du judo, alors il y a de multiples occasions bien sûr! 😛 Ça tombe vite sur les nerfs…
L’obsession de Yawara pour être une fille “normale qui aime le shopping, les soldes et qui pense aux garçons” est également énervante. Surtout que ce tome nous permet de la voir être sensible rapidement au charme d’un homme (plus vieux) qui lui seulement dit qu’elle est rayonnante… Évidemment, ça suffit à la faire craquer (si c’était si simple…) Bref, on écrit pour que les gars voient le corps de Yawara, et qu’ils se disent que les filles, ce n’est pas si compliqué: un peu de shopping, des compliments, et voilà! 😛
C’est un vieux manga réédité en version deluxe (il y aura 20 tomes). Les pages sont très minces ce qui permet d’avoir des ouvrages moins lourds et moins épais dans la bibliothèque, mais ça réduit aussi la qualité du papier. Les quelques pages couleurs sont jolies (et elles présentent souvent Yawara en position séduisante). (soupir)
J’y mets quand même 3 étoiles (pour l’instant). Car il est intéressant de se plonger dans ce moment du manga (1987-1992) où on commençait à parler des filles fortes et de la difficulté qu’elles auront à s’intégrer (excepté si on en fait des championnes). Je me pose des questions sur le grand-père qui est à la limite de l’indécence en ne respectant jamais les souhaits de sa petite-fille (qui ne souhaiterait que flâner), mais qui est peut-être plus bienveillant qu’on l’imagine en la poussant à continuer de travailler. On verra bien avec la suite.
Les combats sont les bonnes parties de cette histoire: Yawara est vraiment forte, même si elle ne le veut pas. Et ça c’est plutôt cool.