Tokyo, ces jours-ci T.01
Disponible
22,95$
DESCRIPTION
Maître Taiyô Matsumoto revient après de longues années d’absence dans une oeuvre inspirée de son quotidien de mangaka, comme toujours poétique et éthérée
Après avoir démissionné de son poste après trente années au sein de la même maison d’édition, Shiozawa ne parvient pas à laisser tomber les mangas. Il se met en quête de tous les dessinateurs dont il s’est occupé par le passé.
Pourquoi on l’aime ?
- Le style graphique et la colorisation inimitables de cet auteur majeur du manga japonais
- Les plans en plongée, en contre-plongée, rapprochés qui donnent de la profondeur aux personnages
- Série courte en 3 tomes
Tome
1
Book Status
ISBN:
9782505119890
Informations supplémentaires
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Expertise reconnue
Plus de 10 ans d’expérience dans les mangas.
harvey.valerie2 –
Très belle édition, avec quelques pages couleur, de cet ouvrage centré autour de deux thèmes du travail d’un éditeur de mangas:
1. les rencontres
2. l’amour des mangas
On commence le récit alors que Shiozawa, éditeur qui travaille dans ce domaine depuis 30 ans, démissionne de son poste pour des raisons floues. À travers les chapitres qui sont liés ensemble, mais qui racontent chacun une courte aventure, on suit les relations qu’il a tissé avec d’autres éditeurs, avec les mangakas dont il a été responsable, avec les gens qui fréquentent son immeuble, avec son oiseau qui lui permet de pousser plus loin ses réflexions… C’est ce qui nous permet d’en apprendre plus sur lui, car à travers le regard des autres et les répliques, on comprend sa personnalité et son travail.
Le coeur du livre est son amour pour les mangas: il aime profondément ces livres, et il tient à ce que les mangakas puissent exprimer le meilleur d’eux-mêmes. On comprend graduellement que Shiozawa lit plus largement que les mangakas qu’il édite, qu’il connaît (et recherche) le frisson qu’on ressent devant une histoire bien sentie.
Le chapitre 4 intitulé “Aujourd’hui, appeler le bouquiniste et dire adieu aux mangas” est celui qui m’a plus émue. J’ai tellement compris ce qu’il ressentait!
Cet amour pour les livres dans l’univers de l’édition m’a rappelé La grande traversée (Kumota) où on a ce type de réflexions sur la création; ou Réimp’ ! (Mazda) pour le travail et les soucis que peuvent donner les mangakas!
Le dessin est très réaliste, les yeux sont dessinés avec soin, marquant la fatigue, l’inquiétude, l’exaspération, le sérieux, l’émotion. Ce qui transmet bien le propos de cette histoire toute simple, et si juste, sur ces gens essentiels qui savent créer le bon terreau pour booster la créativité des artistes.