Ghostface



Ghostface

« Min-Woo met son trait sec, sa ligne acérée et son style dynamique au service d'un univers violent, viril et mystique. »
Kevin « Trantkat » Hérault

Shodo. Une île où la société a jugé bon de parquer la lie de l'humanité. Une lie qui s'est organisée en clans criminels obéissant à une loi ancestrale. Une loi bafouée par un électron libre, futur condamné à mort : « le Ghostface ».

Né à Séoul en 1973 d'un père militaire, Hyung Min-Woo déménage pas moins de 14 fois et change d'école 9 fois avant l'âge de 16 ans. Difficile pour lui de se faire des amis, au point que c'est le dessin qui palliera ce manque.
Cette amitié perdure au-delà de ses 20 ans, quoique devenir dessinateur ne fût pas vraiment le rêve de Min-Woo. C'est presque par hasard qu'il dépose un jour un dessin à un concours d'illustrations de bande dessinée. C'est moins par hasard qu'il remporte le premier prix.
Nous sommes en 1994 et ce sont les débuts de Min-Woo en tant que dessinateur de bande dessinée.

Des débuts difficiles, car à cette époque, Min-Woo est persuadé que ses goûts sont aux antipodes de ceux des lecteurs. Aussi, se forcera-t-il à trouver un style qui plaise, plutôt qu'un qui lui soit propre.
Ce n'est que longtemps après qu'il décide de se lancer enfin dans la BD de genre, terrain propice au développement d'une esthétique personnelle, nourrie de cinéma, de romans d'aventure et de jeux vidéo. Il déverse ses inspirations sur le papier sans se soucier du résultat. Ces résultats s'intituleront Priest ou Ghosftace.

Ces expériences enrichissantes ont montré à Min-Woo que la force du dessinateur réside dans cette imagination sans entrave, sans calcul. Son leitmotiv aujourd'hui : conserver ce sentiment de liberté qu'il éprouve en dessinant Priest.