La voie du Yakuza : une famille, une profession, un mode de vie.
Personnages incontournables, craints par certains, adulés et respectés par d’autres, ils sont très largement représentés dans le cinéma ou la littérature. Omniprésents dans le Japon underground, suivant la voie chevaleresque, descendant des samouraïs, ils ont pignon sur rue au Japon, mais qui sont ces criminels au code d’honneur et parfois au grand cœur ?
Les origines :
Trois origines sont évoquées. Les yakuzas descendraient donc :
– soit de la famille Bakuto, des joueurs citadins de l’époque
– soit des Tekiya, des colporteurs vagabondant sur les routes
– soit, et c’est cette hypothèse qui est généralement confirmée par les yakuzas, des Machi Yoko ( signifie ‘’serviteurs des villes’’)
Le clan :
La mafia japonaise se présente sous une forme de hiérarchie pyramidale, très similaire à la structure hiérarchique des entreprises nippones. Le chef de clan, appelé Oya ou Oya-bun (= parent, chef) est au top de cette structure. Chaque membre qui entre dans le clan doit une une allégeance aveugle au Oya-bun et doit accepter par la même occasion sa nouvelle condition de Ko-bun (= enfant protégé).
Les activités :
Les yakuzas savent se diversifier ! Ils touchent à pas mal de domaines tel que le chantage, l’extorsion de fonds, les paris et les jeux, l’immobilier, l’industrie du sexe, le trafic de drogue et d’armes ainsi que l’immigration clandestine.
Comment sont-ils perçus dans la société ?
Les yakuzas ne se cachent pas ! Au contraire, chaque clan possède plusieurs bâtiments au nom et logo bien apparent. Les yakuzas ont un rôle vraiment important dans l’économie du Japon, puisque les différentes activités illégales rapportent souvent plusieurs milliards de dollars par an.
Le tatouage :
Le tatouage est pour les yakuzas un symbole important. L’importance qu’il revêt et le symbole qu’il reflète fait partie intégrante de la fidélité que le yakuza a envers son clan. À l’image d’un tattoo, indélébile à vie, le Ko-bun s’engage à vie et sans compromis envers son clan et son Oya-bun.
La voie chevaleresque :
Dans sa vie ‘’professionnelle’’, le yakuza s’engage à suivre la voie Chevaleresque, un code d’honneur tacite de 9 règles que chacun se doit de respecter sous peine d’être déshonoré et on sait tous qu’être déshonoré est le pire qui peut arriver à tout Japonais !)
Des criminels au grand cœur :
Alors qu’on les qualifie de grands criminels du crime organisé, en de rares occasions les yakuzas savent aussi faire preuve de beaucoup de cœur. Lors du tremblement de terre de mars 2011, le clan Inagawa-kai a fait des dons de denrées de première qualité et a envoyé 25 camions remplis de denrées moins périssables pour secourir la population.
Au cinéma :
Pour ceux qui voudraient faire un peu de fouille cinématographique, voici quelques titres de films qui traitent de yakuzas :
– Combat sans honneur
– Aniki mon frère
– Légende de Zatoichi
– Outrage
Dans le manga :
Et pour ceux qui voudraient regarder du côté des mangas, on retrouvera :
– Bakuon Retto, de Takahashi Tsutomu
– La voie du Tablier, de Oono Kousuke, le hit du moment
– GTO, de Toru Fijisawa, l’incontournable classique
– Heat, de Tetsuo Hara
– Happy, de Naoki Urasawa

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